Zoom sur le Musée Château Néo-Classique 18e siècle :
Le Musée Château Néo-Classique 18e siècle est un musée d’Art Néo-Classique dédié au Château de Montricoux, bijou-joyau architectural Néo-Classique datant du 18e siècle au cœur de la campagne de Montricoux. Il incarne un théâtre de féerie, d’élégance, de grandeur et de simplicité mais aussi de magnificence et de somptuosité, miroir du siècle des Lumières. Il demeure la signature des commanditaires la famille Malartic et il révèle le portrait de ceux-ci, une histoire du goût, une famille érudite attisée vers l’Art et une esthétique d’Avant-garde et la volonté manifeste d’édifier et cristalliser un joyau. Aussi, les Malartic confient vraisemblablement la supervision générale de la décoration intérieure de l’édifice à l’artiste réputé nommé Jean-Marie-Joseph Ingres, célébré pour être l’auteur des statues du vestibule ainsi que des gypseries qui lui sont attribuées, père de l’illustre Jean-Auguste-Dominique Ingres. Il subsiste alors du château toute la remarquable architecture et miraculeusement le somptueux vestibule d’entrée, octogonal à l’italienne, orné des quatre statues monumentales grandioses, immortalisant les dieux et déesses de la Mythologie gréco-romaine, glorieusement mise à l’honneur, en une entrée éblouissante, aussi somptueuse que fastueuse. Et si le château a été martyr et victime inéluctables de la Révolution, qu’il en supporte plusieurs stigmates, blasons martelés de la porte d’entrée, décoration intérieure pillée ou réduite en cendres, les œuvres modernes et contemporaines des créateurs Marcel-Lenoir et Alain Laborde scintillent aux cimaises du Château de Montricoux et lui redonnent désormais toute sa magnificence et sa splendeur ornementales. Et celles-ci viennent panser, cicatriser les blessures passées de l’Histoire, magnifier et sublimer cette dernière, vecteurs d’une nouvelle révolution cette fois-ci bienfaitrice pour le patrimoine. Au 20e siècle, à partir de 1928, lors de ses vacances, l’artiste Marcel-Lenoir séjourne dans l’ancien chenil du Château de Montricoux et occupe certaines pièces du Château comme ateliers, le Château de Montricoux incarne alors un lieu de cœur cher à l’artiste, de vacances, de séjours, d’inspirations et de créations. Aussi, existe-t-il une corrélation manifeste, inouïe et fabuleuse, pensée par Claude Namy, entre le Château de Montricoux et le Magicien Moderne Marcel-Lenoir. Le musée est né en 1983 grâce au couple fondateur Claude et France Namy, suite à l’acquisition et à la rénovation du monument métamorphosé en musée et il se visite de nombreuses pièces du Château de Montricoux.
A la suite de Claude Namy, son épouse France Namy ainsi que leurs enfants Jean-Baptiste et Marie-Ange Namy reçoivent l’honneur de présider et diriger le Musée Château Néo-Classique 18e siècle. Le musée bénéficie d’un travail de recherche mené par Marie-Ange Namy.
Elégance, Magnificence et Somptuosité
Le Château de Montricoux !
Par Marie-Ange Namy
©textesMarie-Ange-Namy-2020-2022
A Claude Namy, mon père, Fondateur avec ma mère France Namy du Musée(s) Château de Montricoux et Musée Château Néo-Classique 18e siècle en 1983.
Depuis 1983, le Musée(s) Château de Montricoux accueille le Musée Château Néo-Classique 18e siècle. Celui-ci possède le privilège de célébrer, d’admirer et applaudir un bijou-joyau architectural Néo-Classique : un éblouissant et remarquable château de réception au cœur de la campagne ouvert à la visite depuis cette date historique.
En effet, au 18e siècle, temps fascinant des Lumières, la famille Malartic, héritant en Midi-Quercy de la Tour Templière située au cœur de la commune de Montricoux, fait édifier sur les ruines de l’ancien château médiéval brûlé par les calvinistes montalbanais lors des guerres de religion de 1568, Montricoux demeurant un bastion catholique, son château de réception, accolé à la Tour des Templiers qu’elle intègre à la nouvelle construction. Et ils érigent donc au cœur de la campagne de Montricoux cette impressionnante, grandiose, élégante et fastueuse demeure de réception, étincelante, de fête et de féerie.
Alors, ils confient vraisemblablement la supervision générale de la décoration intérieure de l’édifice à l’artiste réputé Jean-Marie-Joseph Ingres, père de l’illustre Ingres.
Le vestibule d’entrée octogonal subsiste dans toute sa somptuosité et donne le ton de la décoration et il témoigne d’une politique dirigée vers l’Art et l’Avant-garde de la part des commanditaires les Malartic.
Le vestibule s’orne des statues attribuées au ciseau réputé d’Ingres père, Dieux et Déesses de la Mythologie gréco-romaine, Zeus ou Jupiter, Roi des Dieux, Dieu du Ciel, de la Foudre et du Chêne, appuyé contre un tronc d’arbre, tenant entre ses mains un tonnerre, Héraclès ou Hercule, aux exploits légendaires, tenant une massue, un lion à ses côtés, Héra ou Junon, Reine des Dieux, Déesse de la Maternité, de la Fécondité et du Mariage, un paon près d’elle, Athéna ou Minerve, Déesse de la Sagesse, de la Guerre, des Artisans et des Artistes, casquée, une chouette à ses pieds et ceux-ci demeurent les gardiens grandioses de la bâtisse.
Le Château de Montricoux illumine l’Histoire de l’Art, celle de l’architecture des Lumières, les commanditaires privés, les demeures à la campagne, de leur joyau architectural Néo-Classique, joyau du Pays Midi-Quercy, du Tarn-et-Garonne, du Midi toulousain et d’Occitanie.
Et, de cette œuvre magique et féerique, le château des Malartic prodigue d’ores-et-déjà le pouvoir d’ensorceler et d’enivrer le regardeur devenu spectateur.
Le musée demeure la résultante de la création audacieuse, merveilleuse et magnifique de Claude et France Namy, fondateurs. Selon les vœux de ces derniers, le Château de Montricoux est ouvert au regard et il brille et scintille dans le cœur des visiteurs.
Aussi, le Musée Château de Montricoux 18e siècle incarne un chef d’œuvre en lui-même, un espace muséal à l’identité propre, des Lumières et Néo-Classique.
Aussi, doit-il compter, au monde des Lumières, des demeures grandioses imaginées par des particuliers au cœur de la campagne, épris par l’Art, en tant que musée d’Art Néo-Classique extraordinaire, empreint de poésie, de magie et de féerie.
Il est un lieu exigé aussi bien pour l’amateur d’art que le curieux. Et chacun peut venir apprendre, s’émouvoir, se distraire en ce Château des Lumières.
Dès lors, nous œuvrons à la reconquête des Maîtres oubliés de l’Histoire de l’Art, du savoir, de la connaissance. Et nous ressuscitons sous les feux des projecteurs l’un de ses bijou-joyau méritant non pas l’ombre mais toute la lumière. Nous offrons par-là une émotion puissamment colorée, vive, intense, au visiteur.
Marie-Ange Namy
Co-Directrice scientifique du Musée Château Néo-Classique 18e siècle.