Collection du musée

Le musée, mûrement pensé par le couple Claude et France Namy, érudits visionnaires, collectionneurs, anciens marchands d’art puis leurs enfants Jean-Baptiste et Marie-Ange Namy, est avant tout illuminé par un fond initial magique d’envergure acquis par Claude Namy auprès de la veuve de l’artiste Marcel-Lenoir, une sélection muséale de l’artiste Marcel-Lenoir lui-même d’un peu plus d’une centaine d’œuvres, soixantaine de dessins et soixantaine de peintures dont des fresques, parmi laquelle des chefs-d’œuvre : La jeune fille au panier de fruits, 1918, La vie de Jésus (polyptique), 1919, L’autoportrait à l’écharpe grise, 1920, La jeune fille au chapeau de paille, 1920, Les heureux, 1920, La cueillette des fruits, 1920, La danse, 1920, L’écharpe blanche, 1925, Le baiser de Judas, 1925-1928, Jésus guérissant un malade, 1925-1928 ainsi que par d’autres pièces maîtresses conservées par l’artiste et sa veuve, provenant de l’atelier, nombre notoire de dessins, lithographies ainsi que peintures dont des fresques : Le monstre, 1896, L’invocation à la madone d’onyx vert, 1897, Le printemps, 1908, La danse noble, 1908, Le manège, 1910, Le paysage de Saint-Antonin, 1910, La descente de croix en musique, 1911, Le cantique des mains, 1911, Le square à la Vierge, 1913, La place Nationale, 1913, L’autoportrait cubiste, 1920, L’autoportrait à la craie, 1928, Une femme en appelle à Jésus pour sauver sa fille du démon, 1925-1928, Le reniement de Saint-Pierre, 1925-1928. Puis, Claude et France Namy n’ont cessé d’acquérir des œuvres, aux particuliers : Le Christ pardonnant le monde, 1898, en galerie : La Vierge à la pomme, 1919, en maison de ventes : La folie mystique, 1904, La mise au tombeau, 1912. Depuis le décès de Claude Namy, le musée poursuit sa politique d’acquisitions et il a pu acheter : La mère de l’artiste, 1900, La veillée du mort, 1901, Le mont des oliviers, 1901, Adam et Eve, 1902, Les fiançailles, 1910. Le chef d’œuvre La famille mystique, 1914, a pu être acquis avec le concours exceptionnel d’une souscription, la participation et l’accompagnement de la Ville de Montauban et d’Elodie Pignol, de la Maison de Ventes aux enchères de François de Malafosse et Xavier Marambat à Toulouse, de particuliers et il a été restauré gracieusement par Yves Laurent et sa mère, restaurateurs attitrés du Musée(s) Château de Montricoux. Des dons de particuliers colorent aussi la collection ainsi ceux de Janine Solane, nièce de l’artiste Marcel-Lenoir, l’une des plus talentueuse danseuse et chorégraphe, étoile majeure de l’Histoire de la Danse. Aussi, le musée conserve une épatante et renversante collection, magistrale, dessins, lithographies, peintures, fresques, chefs-d’œuvre, pièces maîtresses de sa production.

Aussi, le musée depuis sa création s’attache à acquérir et rassembler l’œuvre de Louis Oury dont le fond muséal s’enrichit peu à peu et compte d’ores-et-déjà plusieurs oeuvres majeures du Maître, sculpteur, affichiste et peintre.

« Nous sommes les gardiens privilégiés et émerveillés d’une Cathédrale de la Beauté » Marie-Ange Namy